Archives de l’auteur : André Cabrolier

Le Vrai/Faux du XVième Athlétic club

Depuis quelques semaines maintenant, nous essayons de vous faire découvrir le XVième athlétic club de l’intérieur en vous présentant les athlètes qui ont rejoint le club.  dosNous vous proposons aujourd’hui de jouer au VRAI/FAUX pour savoir si vous connaissez réellement le club et également pour vérifier la véracité des idées reçues.

 

  • Il y a trop d’athlètes au XVième Athlétic Club. 

Vrai ou Faux? Faux, le club comprend 160 licenciés.  Ce chiffre respecte celui fixé au moment des inscriptions et ceci pour des raisons de sécurité sur la piste.

  • Il y a que des jeunes au XVième Athlétic Club.

Vrai ou Faux? Vrai et faux selon  l’âge que vous avez ! La moyenne d’âge est de 37 ans. Le doyen du club a 70 ans et le poussin a 21 ans.

  • Il y a que des filles au XVième Athlétic Club. 

Vrai ou Faux? Faux, il y a 78 femmes et 82 hommes licenciés au club. Mais en effet, les femmes sont plus assidues aux entrainements!

Club 2014coureurs 201420 KM 2

 

 

 

Connaissez-vous Alain ?

Notre série de portraits des licenciés du club continue. Cette fois-ci nous vous proposons de rencontrer Alain. Nouvel adhérent du XVième Athlétic Club, Alain est loin d’être un bleu de la course à pied puisque cela fait 35 ans qu’il participe à des courses et ce n’est pas prêt de s’arrêter puisqu’il semble être toujours aussi mordu de la course à pied!!Marathon Marseille 2012

Si le prix de l’adhérent le plus sérieux existait, il serait sans aucun doute décerné à l’unanimité par les coachs à Alain. Pourquoi? Car Alain est très régulier dans ses entrainements, toujours présent aux entrainements du club, il actualise chaque jour le compte-rendu de ses entrainements sur le forum du club et surtout écoute les conseils des coachs. Je vous recommande d’ailleurs de lire ses comptes-rendus lorsque vous manquez de motivation!

Nul doute que les efforts d’Alain seront récompensés très prochainement, à l’Ecotrail d’Ile-de-France le week-end prochain par exemple!

 

 

Depuis combien d’années pratiques-tu la course à pied?  Pratiques-tu d’autres sports?

J’ai découvert le plaisir de courir il y a maintenant près de 35 ans. A cette époque il s’agissait essentiellement de footings en nature. Néanmoins cela m’a permis de goûter au plaisir de participer à des courses, ma première étant le cross du parc de Sceaux, et mon premier marathon celui de Paris en 1982. A cette époque je ne raisonnais pas en termes d’entrainement et de performances mais de découverte et de plaisir. Ainsi, j’ai participé à mon premier marathon la fleur au fusil, avec comme seul entrainement mes sorties en forêt de deux heures et une épaule HS (accident de judo : j’avais rendez vous pour me la faire opérer le lendemain de la course!) ne comprenant pas la question lorsque des coureurs me demandaient comment je m’étais entrainé et étant interloqué par ces « fadas » qui faisaient des entrainements spécifiques pour préparer le marathon. J’ai toujours continué à courir depuis, participant de temps en temps au semi de Paris ou aux 20 km pour accompagner des amis qui venaient le faire en environ 2 heures. Ce train train s’est poursuivi jusqu’au semi de Paris de 2008 pour lequel j’ai mis un peu plus de 2h15, et suis arrivé fatigué. Alors là ça a été un déclic et je me suis dis que ce n’était pas normal, et que je devais faire en sorte de reprendre du plaisir sur ce genre d’épreuve et de redescendre en dessous de 2h00.
Alors a commencé ma deuxième période concernant la course à pied. Recherche de programmes d’entrainements (merci J….. et ses entrainements audio), achat d’un cardio, puis d’un accéléro pour essayer l’entrainement en %VMA, GPS, et découverte des différentes allures, des notions de seuils, zones … Et depuis je n’ai plus arrêté de chercher à progresser et à découvrir des sensations nouvelles lors des différents types et distances de course.

En ce qui concerne d’autres sports de compétition  j’ai pratiqué le judo au niveau universitaire, et des régates de voile en équipage. En sport « plaisir » je pratique le ski et la randonnée en montagne.

Pourquoi avoir choisi de faire de la course à pied ?

[Rires] Ce n’est pas moi qui ai choisi la course à pied. Lorsque j’étais jeune je détestais courir que ce soit sur piste ou en nature. Puis j’ai découvert et me suis passionné pour les courses d’orientations lors de mon service militaire et là j’ai compris l’intérêt de courir pour gagner! Depuis je n’ai plus arrêté (de courir !).

Depuis quand es-tu licencié au XVième AC?Marathon La Rochelle 2014

Je me suis inscrit au club en début de saison. J’étais licencié les deux années précédentes dans un autre club qui s’entraine également à Lenglen. La première année d’adhésion à mon club précédent s’était très bien passée. Il y avait quelques coureurs de mon niveau avec lesquels je pouvais m’entrainer. En revanche, l’année suivante il ne restait plus que des coureurs très rapides, donc je m’entrainais seul sur la piste ce qui n’était pas très agréable et surtout enlevait beaucoup de l’intérêt d’être dans un club. Des amis licenciés au XVième AC m’ont parlé de leur club, du principe des groupes, des coachs, et m’ont suggéré de m’y inscrire. J’ai donc participé à quelques entrainements avec vous pour découvrir le club et j’ai postulé.

Pourquoi recommander à des runners de s’inscrire dans un club de course à pied?  

Pendant 3/4 ans je me suis entrainé seul. Cette période a été très riche car elle m’a permis d’une part de comprendre la notion de programme d’entrainement, de m’intéresser à la physiologie,  de maîtriser mes allures aussi bien à l’entrainement qu’en course, ce que j’essaie actuellement de partager avec mes camarades du groupe 3+. Etant assez cartésien, j’aime bien comprendre avant de faire quelque chose! Mais au bout de ces quelques années j’ai stagné, d’une part parce que en tant que V2 il ne faut pas espérer progresser de manière importante, voire se contenter de ne pas régresser trop vite, mais surtout et principalement parce qu’il est très difficile de se dépasser lorsque l’on s’entraine seul. C’est ainsi qu’après de longues discussions avec des coureurs licenciés j’ai fini par me décider à rejoindre un club. Et là très vite j’ai de nouveau eu l’impression de consolider mes acquis et de progresser. Cela était liée au fait de disposer d’un encadrement avec lequel on pouvait échanger (coach mais également les autres coureurs du club), et aussi de réaliser les séances d’entrainement avec d’autres athlètes. Ce dernier point est vraiment très important pour travailler aux limites, en tout cas en ce qui me concerne. Je suis sûr qu’il y a bien des séances que je n’aurais pas terminé au rythme demandé sans l’émulation du groupe et le soutien des autres athlètes du club. Cela permet quelque part de travailler le mental, ce qui est également un point important dans les courses d’endurance. Je pense donc que pour ces deux raisons principales le passage par un club est indispensable pour un athlète qui souhaite progresser.

Quelle est ta distance préférée et quels sont tes records persos ?

Corrida Issy 2011Je n’ai pas de distance préférée. Comme je l’ai expliqué, j’ai découvert la compétition très récemment avec le sentiment que toutes les distances méritent d’être courues! Donc quelque part mes distances préférées sont les prochaines que je découvrirai, sur route ou en trail!

Quant à mes RPs ils ne présentent pas grand intérêt! Si ce n’est en ce qui concerne le marathon pour lequel je n’ai pas réussi à faire mieux que 4h13’57 », à La Rochelle cette année, ce qui est mon RP mais loin de mon objectif « théorique »!!

 

Quel est ton prochain objectif? Et celui d’après si tu le connais déjà!

Ma prochaine course va être le 50 km de l’Ecotrail IDF, avec un objectif de 6h30. Et mon objectif suivant, si j’arrive à avoir un dossard, sera de participer au marathon de NYC en novembre. Ce n’est pas un bon choix pour faire « une perf », mais je continuerai à essayer d’atteindre mon double objectif : moins de 4 heures sur marathon et pas de crampes.

Et au-delà des performances, j’aimerais bien réussir à suivre la formation de coach afin d’avoir la possibilité de mettre ma passion et mes connaissances à la disposition des autres athlètes.

Raconte – nous ta semaine type de runner.Les eaux vives 2014

Je m’entraine 6 à 7 fois par semaine en général. J’essaie de respecter le programme d’entrainement publié par DD sur le forum, en rajoutant généralement une sortie en endurance le lundi, et parfois une sortie récup le vendredi. Le samedi est par ailleurs une sortie en famille avec mon épouse.

 

Comment fais-tu pour concilier vie perso et vie sportive?

Il se trouve qu’étant un « jeune retraité », je suis libre d’organiser mon temps à ma guise entre ma vie de famille et mes deux activités principales que sont la course à pied d’une part, et ma participation en tant que professeur de math/physique/chimie au sein d’une association de soutien aux familles et aux enfants dans le 14ème. Ainsi les lundi mercredi et vendredi je cours le matin et je termine par un peu de PPG ; mardi et jeudi c’est la piste à SL. Le samedi c’est la sortie en famille, et le dimanche sortie longue.

As-tu un coach et quel est son rôle selon toi dans ta préparation?

Je fais partie du groupe 3+, encadré par Christophe. Selon moi, le rôle d’un coach est primordial dans la préparation, aussi bien par sa gestion des séances d’entrainement que par les conseils et les explications qu’il prodigue. Mais il est également très important dans le choix des objectifs que l’on se donne, le choix des courses, lieux, distances, … Je trouve très riche de pouvoir confronter mes idées à celles des autres, et celles du coach en particulier. La confiance dans ses conseils est indispensable, et cela se construit au travers des échanges.

Un exemple : j’avais pris l’habitude de faire mes séances d’endurance à 150-160max, ce qui correspond à environ 70 à 75% de ma fréquence de réserve. Après discussion avec DD j’ai décidé de descendre à 145, sans dépasser 150. Bilan des courses mes footings sont 1km/h plus lents mais beaucoup moins fatigants, et le plaisir sur les sorties longues en est d’autant plus grand. Reste à voir l’impact sur les perfs ! Voila un débat que je n’aurai jamais pu avoir si je n’avais pas été dans un club et avoir une longue discussion sur ce sujet.

Un dernier petit message à nos lecteurs?

Ca fait un peu rubrique nécrologique ta question ! Le seul message que je pourrai rajouter c’est qu’il faut avant tout prendre du plaisir, en course bien sûr, mais à l’entrainement aussi.

Ecotrail 2013

¿Conoce a Laura ?

¿Conoce a Laura ? Laura es el catalán de Sant cugat, en el norte de Barcelona. Voilà tout ce que je sais dire en espagnol, alors on va s’arrêter là et puis en plus ce n’est même pas du catalan! La honte!CSC_0420 (2)

Vous l’aurez compris, Laura est la petite catalane du XVième Athlétique Club. Petite, façon de parler. Laura a rejoint le club en 2012 et s’est vite fait remarquée en gagnant la Corrida du XVième de la même année (i.e. les 10 km de notre arrondissement préféré).

Bon, je dois vous l’avouer, personnellement elle m’épuise. Elle n’arrête pas de faire du sport. Chaque matin lorsque vous dormez, elle est déjà à la piscine en train de faire des longueurs après avoir fait au réveil une série d’abdos. Le soir lorsque vous prenez des bières avec vos potes, Laura joue au tennis ou fait quelques kilomètres de fractionnés pour se divertir. Et puis elle ne marche pas, car cela serait trop facile. Pour se déplacer elle ne jure donc que par le vélib. Chaque jour elle fait au moins une heure de vélib. Les habitués du vélib vous diront qu’une heure de vélib équivaut à trois heures de vélo d’appartement, donc c’est usant de faire du vélib pour des gens comme nous. Bref, elle est agaçante. Et bien non, même pas. Figurez-vous qu’elle est vraiment sympa, marrante, charmante, jolie, cultivée… donc oui en fait elle est aussi un peu agaçante, mais on l’aime beaucoup notre Laura et on aimerait la garder pour nous et ne pas avoir à la partager avec les licenciés de son club de tennis!

Place à son interview maintenant dans laquelle elle nous livre quelques secrets!

Depuis combien d’année pratiques-tu la course à pied?

C’est amusant car cela fait exactement 3 ans aujourd’hui (ndlr : Laura a répondu aux questions le 5 mard 2015) que j’ai fait ma première course. Cela remonte au mois de mars 2012. C’était un petit trail de 21km dans la forêt de Fontainebleau. Je me rappelle que pour pouvoir participer à un raid sportif au mois de mai 2012 on m’avait demandée de courir une course de 21km en entier. Oui, la seule exigence était de la finir!  A l’époque j’étais loin de savoir ce qu’était un fractionné… même si je pense que, sans le savoir, je faisais du fractionné lorsque je courais autour du jardin du Luxembourg en faisant mes 3 tours de parc 2 fois par semaine. A cette époque, je mettais 12 minutes exactement pour faire un tour, et avais pour seul chrono l’exceptionnelle horloge du Sénat! Pour être franche, la course à pied a longtemps représenté pour moi une punition.  En effet, lorsque j’étais petite, pour nous punir au cours de tennis et à l’école on nous imposait de courir. Plus grande, la course à pied est devenue une activité complémentaire à mes entrainements de tennis. Il fallait faire des footing pour avoir de l’endurance. Les tournois de tennis en Espagne ont lieu en été sous le soleil… Comme vous pouvez l’imaginer, parfois il fait 40° et un match de tennis sous 40° est très compliqué à gérer. On n’a pas la force d’attaquer et les points peuvent durer entre 25 à 30 échanges (en fait les points finissent par se gagner par la faute de l’autre plus que par un point bien joué techniquement). Il peut nous arriver d’enchaîner pendant l’été 4 à 5 matchs de plus de 3 heures par semaine….C’est très difficile pour l’organisme et il est donc très important d’avoir de l’endurance.

 Quelle est ta course préférée?

Laura trailMmm….J’aime la compétition  donc j’aime toutes les courses!  J’ai toutefois une petite faiblesse pour les courses longues, mais je pense que c’est dans les courses les plus courtes que l’esprit de l’athlétisme est le plus présent (par exemple sur les cross ou encore lors des soirées de Saint Maur). On peut voir sur ces courses des athlètes qui ont pratiqué l’athlétisme dès leur plus jeune âge, les puristes de l’athlétisme et c’est lors de ces courses que l’on peut constater que l’on ne connaît rien ou pas grand chose de ce monde.

Depuis quand es-tu licenciée au XVième AC?

Depuis septembre 2012. Après avoir participé à ma première course au mois de mars 2012, je ne me suis pas arrêtée là. J’en ai fait quelques autres où j’ai pu apercevoir des athlètes aux couleurs de leur club.  Je me suis dit en rentrant de vacances au mois de septembre que c’était le bon moment pour intégrer un club pour apprendre enfin à courir.  Ayant toujours été en club pour pratiquer le tennis, je pense que le club permet de progresser rapidement.  J’ai rencontré plusieurs clubs au nord, à l’est et à l’ouest de paris avant de choisir le XVième AC. Le stade Lenglen est quand même exceptionnel. S’échauffer dans un des parcs le plus grands de Paris me plait beaucoup. En 2012, j’habitais à Belleville, juste à l’opposé de Balard mais j’ai quand même choisi le XVème Athletic Club et n’ai manqué aucun entrainement. Je me rappelle avoir été très bien accueillie par Pierre qui était le président du club cette année là. J’ai ensuite gagné la Corrida du XVième ce qui m’a permis de me faire connaitre au club plus rapidement.  DD m’a ensuite coachée pour que je participe à mon premier semi marathon à Boulogne, et depuis c’est toujours mon coach!

Pourquoi recommandes-tu à des runners de s’inscrire dans un club de course à pied?saint cloud

J’ai toujours fait parti d’un club. A Barcelone, mon club de tennis était en quelque sorte ma deuxième maison. J’y allais tous les soirs de la semaine et j’y passais tous mes week-ends pour m’entrainer ou pour entrainer des plus petits. Selon moi, un club est la clé de la performance et te tire vers le haut (dixit le coach).

Peux-tu nous raconter ta semaine sportive type?

Je n’ai pas de semaine type. Cela dépend de mes envies. Je m’impose seulement de suivre les 2 entrainements par semaine du club.  En moyenne, par semaine, je cours à peine 40 km, je nage 4 à 5 km (repartis sur 3 jours) et pratique 4h de tennis (2 fois par semaine environ). Et puis je fais du vélib, je me déplace toujours en vélo. J’ai calculé que cela faisait environ 500 min de vélib par semaine (ndlr : 500 minutes, soit après un calcul savant 8h20… ça calme!). Ahhh et j’ai presque oublié le PLUS important car sans cela rien n’a du sens, je fais de la PPG 30 minutes chaque jour (ndlr : alors là je dis respect!)

Allez, révèle nous ton secret, que faut-il faire pour reussir dans la course à pied ?

Je pratique l’entrainement croisé en faisant beaucoup de sports différents : tennis, course à pied (trail, piste, route), natation, vélo. Cela permet de ne pas trop user sa musculature et surtout cela permet de travailler l’ensemble du corps. Par exemple, 40 minutes de natation peuvent remplacer le footing du mercredi car c’est le même niveau de cardio. Je vois mon corps comme un instrument et mes différentes chaines musculaires comme ses cordes. Si on joue trop avec une corde, elle risque de se casser mais il faut quand même toutes les jouer régulièrement pour qu’elles ne se désaccordent pas. LauraAussi, si j’ai un conseil à donner, celui-ci est de faire des sports différents, de tester des nouvelles disciplines. Si vous souhaitez uniquement pratiquer la course à pied, je vous encourage toutefois à tester plusieurs types de courses : raids sportifs, courses d’orientation, trails, randos. Ces courses sont des disciplines ludiques qui peuvent vous faire découvrir des lieux différents et pratiquer des types d’effort très différents et complémentaires.

Tu viens de participer au championnat de France de cross. Peux-tu nous raconter quelles ont été tes impressions lorsque tu as pris le départ de la course? 

Si vous m’aviez dit il y a trois ans que j’allais participer aux championnats de France de cross lorsque je courais toute couverte avec 2 legging, 3 t-shirts, 2 pulls et 2 écharpes, je ne vous aurais jamais cru.

Le championnat de France de cross: c’est un autre monde! Le départ est très impressionnant.

cross 2On voit des gens qui tombent, des coups de coude et de pointes. Ce type de course n’a rien à voir avec les courses populaires ou les courses sur route. Ca vous donne une bonne dose d’humilité.

Pourquoi as-tu participer à la saison des cross cette année? 

Pourquoi? Mais parce qu’on n’a pas besoin de se réveiller tôt pour participer à la course! En gros, on ne se réveille ni tôt le samedi pour s’entrainer (car il y a course le lendemain) et ni tôt le dimanche car la course a lieu à 14h. Est-ce que cet argument est accepté?

Laura crossAlors, ok, sérieusement maintenant. Les cross sont des rendez-vous importants pour les athlètes et surtout pour les clubs. C’est là où l’on court pour son club donc c’est lors de ces épreuves que ce sport devient collectif.  De plus, les cross ont l’avantage de faire gagner les athlètes en vitesse mais aussi en technique puisque les appuis sont compliqués et que l’on travaille beaucoup les chevilles. A noter aussi qu’il n’y a pas de chrono (j’ai toujours eu du mal avec ça), ni de cardio, ni garmin, ni sunto, ni des « conneries » de vêtements techniques, ni puces électroniques, ni ravitaillements, ni sponsors…. On est là avec notre short, notre maillot, notre dossard, nos pointes qui datent d’il y a quelques années, récupérées de je ne sais quel ami d’ami d’ami, face à un lac de boue, avec le vent glacé sur le visage et puis il y a aussi le gars avec le pistolet à côté de ton oreille qui lance le départ et qui te rend sourd pendant la moitié de la course…. voilà ça c’est LE cross. Ce qui est très agréable aussi c’est qu’à la fin d’un cross on a l’impression d’être superwoman (dans notre tête bien sûr) 🙂 (ndlr : la superwoman de la boue !)

Et ton prochain objectif? 

Ah la question piège!!!  Je vais participer à des 10 km histoire de profiter de la vitesse acquise lors des cross. Ensuite au mois de mai, je vais reprendre le chemin des raids et des trails et ne plus avoir ce fameux chrono en tête jusqu’à la saison prochaine. J’aimerais bien pouvoir aller à Saint-Maur une ou deux fois au mois de juin. Mais bien évidemment, je dois caler tout cela avec le coach.

Un dernier message à transmettre à nos lecteurs ?

J’ai trop parlé, je passe la parole à quelqu’un d’autre sinon les athlètes vont se plaindre que je prends trop de place dans le club! A bientôt!

 

 

Connaissez-vous Caro?

Si vous habitez dans le XVième vous avez certainement déjà croisé Caroline sur son vélo! Si vous aimez les expos, vous l’avez sans doute déjà vu dans les musées parisiens et dernièrement à la Pinacothèque de Paris pour voir l’exposition « Au temps de Klimt ».  Caro est en quelque sorte le supplément « Sortir » de Télérama du XVième Athlétic Club! Elle est de très bons conseils pour les idées de sortie culturelle, n’hésitez pas à la solliciter.

CaroMais revenons à la course à pied! Licenciée au XVième AC depuis la saison 2012/2013, Caroline a sans cesse progressé. Blessée et arrêtée pendant 5 mois, elle a réussi à revenir à son meilleur niveau en l’espace de 5 mois et nous a tous impressionné. Elle s’est même qualifiée cette année pour les championnats de France de 10km. Vous voulez connaitre son secret? Elle vous le livre ci-dessous. Bonne lecture!

Depuis combien d’années pratiques-tu la course à pied? 

J’ai commencé à courir quand j’étais étudiante mais c’était très irrégulier (ça pouvait être deux footing par mois ce qui aujourd’hui me paraît bien peu). C’est un sport facile à pratiquer, il suffit d’une bonne paire de chaussures. Il y a deux ans j’ai fait deux triathlons avec des amis comme ça pour découvrir la discipline. Et sinon, j’adore la montagne, été comme hiver.

Quelle est ta distance préférée?

J’aime bien le semi-marathon même s’il nécessite de faire quelques sorties longues avant de le courir! Le 10km est (trop) rapide. A la réflexion, je trouve  que 15km est une bonne distance, un bon compromis entre les deux, mais il y en a malheureusement très peu.

Mes meilleurs temps sont de 1h34’51sur semi et de 42min21 sur 10km. Je sais bien que maintenant je n’ai plus qu’une nano marge de progression mais ça ne me gêne pas, car de toute façon j’adore courir!Caro_Evreux5

Je fais également des trails. Il y en a des sympas en Ile-de-France mais le mieux est d’en faire en montagne. C’est génial d’évoluer en pleine nature au milieu de paysages splendides.

Je me rends compte que j’aime bien faire des courses sur route en automne/hiver  (en plus ça permet de travailler la vitesse) mais ensuite dès que les beaux jours arrivent, je ne rêve que de nature et de trail.

Nous savons que tu as été blessée l’année dernière et que tu as retrouvé ton niveau. Comment as-tu fait? Quels sont selon toi les clés de la réussite pour se remettre d’une blessure qui aurait pu en décourager plus d’un? 

Oui effectivement il y a un an à cette époque j’étais incapable de marcher sans béquilles ! Le 30 décembre 2013 je me suis fait opérer d’une double fracture de la cheville dont une vraiment sévère, de la malléole externe. Ensuite, 45 jours de plâtre, une 2ème opération et 8 semaines de rééducation. Je ne pensais pas qu’un jour j’aurai à réapprendre à marcher…Fin avril 2014 j’ai eu le droit de courir 30 minutes et je suis revenue au club fin mai. Et à l’automne tout s’est bien passé, j’ai bien couru au 20km de Paris et battu mon record sur 10km à la corrida d’Issy. Là il me reste de cet accident une plaque en fer (9 trous tout de même!) dans la cheville droite qu’il faudrait que je prenne le temps de me faire retirer, sans doute à l’automne prochain.

Il faut être patient (c’est pourtant pas mon fort), bien suivre les recommandations du corps médical, ne pas chercher à en faire plus ou brûler les étapes. Le plus important je pense c’est la motivation et elle était là ! J’avais envie de pouvoir courir, faire de la rando dans les Alpes et les calanques, retrouver le club, refaire des courses, bref pouvoir mener ma vie comme je l’entends donc j’ai tout fait pour !

CaroPhoto Trails 2013 034 (1)

Pourquoi recommandes-tu à des runners de s’inscrire dans un club de course à pied?

Club_20km_CaroJe suis arrivée au club en 2012. Je voulais progresser et je me suis dit que la meilleure façon était sans doute de m’inscrire dans un club afin de bénéficier des conseils d’un entraîneur et d’évoluer au sein d’une structure. Etre dans un club permet de rencontrer des gens sympas autour d’un centre d’intérêt commun, de nouer des amitiés, de bénéficier de conseils et d’un entraînement adapté et ainsi éviter les blessures. Je n’arriverai pas à m’inscrire à des courses toute seule, tandis que là c’est chouette de partager un objectif avec d’autres et de se retrouver à plusieurs sur une course. Un club c’est sympa et motivant !

Quel est ton prochain objectif? 

Caro_BretagneJe cours le semi-marathon de Nogent mi-mars. Ensuite je vais délaisser un peu les courses sur route et participer à des trails. Chaque année j’essaie de faire un ou deux trails typés montagne. En 2014 j’ai ainsi couru à Val Cenis dans les Alpes et le marathon des Causses dans le cadre du festival des templiers à Millau. Ces trails me permettent de découvrir de nouveaux coins, de nouveaux paysages et surtout de passer de bons moments.Club_20km_Caro2

 

 

 

Combien de fois par semaine t’entraines-tu?

En général je m’entraîne deux fois par semaine. Je vais au club le mardi soir pour la séance de fractionné long et le samedi matin je fais une sortie plus ou moins longue au parc de Sceaux avec des amis. Là par exemple pour le semi de Nogent, ça fait deux week ends que je cours 1h30/40 tandis que sinon c’est 1h15 max. Je préfère le fractionné long au fractionné court sans doute parce que je suis plus à l’aise ! Après il m’arrive parfois d’ajouter une 3ème séance soit en allant au club le jeudi soir soit en faisant un footing le dimanche matin. Il faudrait que cette 3ème séance soit systématique…

As-tu un coach et quel est son rôle selon toi dans ta préparation?

Je m’entraîne avec Jérôme et avec le groupe 2 qu’il encadre. Pour progresser, il faut en passer par le fractionné et rien de mieux que de le faire en groupe. Toute seule j’en suis incapable, j’ai trop la flemme ! C’est motivant d’aller retrouver les copains du club et plus particulièrement ceux de son groupe, surtout l’hiver quand il fait froid et nuit. Aux entraînements je me dis « tu suis Jérôme et tout va bien se passer ». Je n’hésite pas à lui poser plein de questions, le pauvre (comment s’entraîner, combien de temps je dois courir le week end en fonction de la prochaine course, sur quelle allure partir, etc). Il prend le temps d’y répondre et a réponse à tout. Comme j’ai confiance en lui, j’écoute ses conseils et tâche de les mettre en pratique. Il est un super coach et je tiens à le remercier car jamais je n’aurai pensé faire les chronos que je fais aujourd’hui !

Et le marathon, c’est pour quand?

Euh moi, marathon ??? Pas pour le moment.  Je me dis qu’un jour je me lancerai dans une prépa marathon mais pour le moment ça me paraît très exigeant et inatteignable. Ça demande beaucoup de rigueur et ça voudrait dire s’entraîner 4 fois par semaine. Mais un jour (pas tout de suite hein) je partirai à l’assaut des 3h30 !SemiBB_2014_2

J’ai déjà fait de gros trail, jusqu’à 65km et 3500m de dénivelé mais la préparation me semble moins contraignante.

En trail j’aimerai bien faire un 100km pour vivre l’expérience de passer une nuit en montagne. Suite à ma blessure j’ai perdu mes points qualificatifs pour la CCC, une des couses de l’ultra trail du Mont Blanc, mais il y en a d’autres.

 

Connaissez-vous Nicolas?

Connaissez-vous Hector ? Ou plutôt chez Hector ? C’est dans ce restaurant du 16ième arrondissement de Paris que vous pourrez rencontrer Nicolas si vous ne le voyez pas sur le stade Suzanne Lenglen.

Nicolas, c’est un peu un mélange de Christophe Lemaître et de Yannick Alleno.

christophe lemaitre +yannick aleno = nicolas

Il réussit depuis 2 ans à allier ses deux passions : gastronomie et course à pied, et excelle dans les deux ! On ne vous en dit pas plus et on vous laisse découvrir son interview.

Depuis combien d’années pratiques-tu la course à pied?NICOLAS qui court

J’ai commencé la course à pied à l’âge de 8 ans. J’ai très vite rejoins mon premier club, celui du Stade Clermontois, (club de Renaud Lavillenie entre autre) jusqu’à l’âge de 19 ans. Malheureusement, à la fin de mes études hôtelières, il m’a été impossible de conjuguer activité professionnelle et sport… C’est seulement 15 ans plus tard, soit en septembre 2013, que j’ai eu l’opportunité de trouver un travail compatible avec l’activité que j’aimais tant ; j’ai alors pris la décision de me remettre à courir.

Pourquoi avoir rejoint le XVème AC?

clubC’est suite à un pari avec mon ami Gérard Grevet, l’année dernière. Pendant l’été, après avoir réalisé un footing ensemble, nous avons décidé de nous confronter à de vrais coureurs. Habitant le 15ème, j’ai cherché sur des forums de discussions un club familial, à l’échelle humaine et où finalement nous serions vraiment coachés. Et c’est là que j’ai trouvé le XVième AC qui bénéficiait de très bons avis.

 

Pourquoi recommander à des runners de s’inscrire dans un club de course à pied?IMG_0302

Le club permet d’avoir une structure, un cadre et, au final, une motivation supplémentaire surtout lors de la saison hivernale. De plus, certaines compétitions ne sont ouvertes qu’aux licenciés, notamment les cross, la piste et même pour se qualifier sur les France sur route. Et puis, c’est aussi une super occasion de se trouver des amis et d’échanger autour d’une passion commune. IMG_0339Aujourd’hui, j’ai même trouvé une bonne bande de copains que je vois en dehors du stade, pour faire des footings mais aussi quelques (très bonnes !) soirées. D’ailleurs, il y a également pas mal d’athlètes qui viennent tester ma cuisine à l’heure du déjeuner, dans mon restaurant  » Hector ».

Quelle est ta distance préférée?

Ma distance favorite est clairement le 10 km, mais je me teste tout doucement au semi avec un premier temps de base de 1h23’40 (réalisé l’an dernier à Rambouillet), et qui sait, peut-être un jour pourquoi pas faire un marathon. Pendant l’été, j’aime bien courir le 1000m ou le 1500m sur piste.IMG_0462

Pour en revenir au 10 km, j’apprécie surtout les sensations de vitesse que cette distance procure. Pour une ou deux secondes à chaque kilomètre, un record peut tomber. C’est une course avec une récupération rapide ce qui est bien car lorsque l’on est motivé on peut courir des 10 km toutes les semaines à Paris !

En septembre 2013 lors de mon inscription au club, j’ai testé mon niveau sur le 10 km du jardin du Luxembourg. Verdict 43’30, plus de jambes, plus de souffles et surtout un niveau bien loin de mes années au club de Clermont. Un an et demi plus tard, mon record est de 35’09.

Sur 1000m, mon record en junior était de 2’35. L’année dernière, lors du meeting Motard de Malakoff, j’ai couru le 1000m en 2’51. Sur 1500m, je faisais partie des 25 meilleurs juniors en France lorsque j’étais à Clermont avec un record à 3’59. L’an passé, au meeting des Aveyronnais de Paris à Lenglen, j’ai réalisé 4’36.

Quel est ton prochain objectif? Et celui d’après si tu le connais déjà!

Je vise 1h21 au semi de Nogent sur Marne en mars prochain. Le suivant sera de confirmer ma performance de février sur 10 km en moins de 35’30 et puis, enfin, faire de la piste en participant aux soirées de Saint Maure en mai-juin.

Raconte-nous ta semaine type de runnerIMG_0327

L’année dernière, je m’entrainais uniquement les mardi et jeudi, et certaines fois je réalisais une sortie d’1h le dimanche. Depuis cette année, suite aux conseils de mon coach, j’ai compris que pour progresser, il fallait faire du foncier avec deux séances de qualité. Le mardi, je fais donc une séance de fractionné long, le mercredi 40′ de footing de récupération, le jeudi une séance de vitesse et enfin le dimanche une sortie d’une heure vingt à 75% de ma FCM. En revanche, lorsque je participe à une course le week-end, je fais 1 heure de footing en récupération le mardi.

Quel est le rôle de ton coach selon toi dans ta préparation?

Depuis que je pratique l’athlétisme, j’ai toujours eu un coach. Je trouve que la relation coach – athlète est primordiale pour progresser. La course ne se restreint pas à seulement courir souvent et longtemps surtout si l’on veut progresser. Si tu n’es pas encadré un minimum, tu risques les blessures et aussi de prendre de mauvaises habitudes de course. Le coach te connait et sait apprécier ton état de forme avant une compétition.

Depuis mon arrivée au XVième AC, je suis passé par tous les groupes de niveau pour m’améliorer progressivement, ce qui m’ a permis de revenir à mon niveau d’avant tout en évitant des blessures. Si tu respectes les conseils de ton coach, c’est la réussite assurée !

Comment fais-tu pour concilier course à pied avec ton métier qui est très physique?

La cuisine, tout comme la course à pied, est une vraie passion que j’ai depuis l’enfance. A un moment, il a fallu faire un choix. C’est un métier très dur physiquement effectivement mais qui est assez proche de la course à pied finalement. Il demande de la régularité, du sérieux, de la passion et du courage.

Depuis 2 ans, j’ai la chance de travailler seulement le matin, du lundi au vendredi, ce qui est une vraie chance car assez rare dans ce milieu. Il est vrai qu’avec d’autres horaires, il me serait impossible de concilier course à pied et restauration.

Depuis que je cuisine le matin et que je cours le soir, j’ai retrouvé un bon équilibre dans ma vie. Aujourd’hui, réussir à concilier ainsi mes 2 passions est pour moi la recette d’un pur bonheur.

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Compte-rendu de course, mode d’emploi ou presque!

Les coachs du XV AC n’ont de cesse de demander aux athlètes de rédiger les comptes-rendus de leur course et de les publier sur le forum privé de notre club.
Mais pourquoi un licencié doit se rompre à un tel exercice? En quoi rédiger un compte-rendu de course permet à un athlète d’améliorer ses performances? Et puis que faut-il raconter dans un compte-rendu de course ? Que l’on a eu mal aux doigts de pieds, que l’on a mangé un bol de céréales avant le début de la course qui nous est resté sur l’estomac…?

La seule consigne que l’on donne à un athlète à l’arrivée d’une course, au moment où il est complètement euphorique, est : « rédige ton compte-rendu et fais nous part de tes sensations ». Et vous l’avez compris, à ce moment là, l’athlète répond systématiquement « OK coach, je vais faire ça ». (ndlr : ils sont forts nos coachs, ils arrivent à obtenir toujours ce qu’ils veulent!)

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Mais aucun format particulier n’est imposé, aucun nombre de mots maximum n’est exigé, aucune thématique n’est donnée pour guider l’athlète dans la rédaction de son compte-rendu. Aussi, arrivé chez lui, le moment d’euphorie bel et bien passé, il se met au travail et là, comme vous pouvez l’imaginer, le syndrome de la page blanche se produit… Par quoi commencer? Que raconter? Oulala j’ai les mains moites, je ne peux pas écrire, j’ai le mur, je ne peux pas continuer…
Mais non, n’abandonnez pas! C’est tellement bien de pouvoir garder un souvenir de la course et de pouvoir partager son compte-rendu avec les copains du club mais aussi avec son coach.
Après analyse d’une centaine de compte-rendus publiés sur notre forum, il apparaît qu’un compte-rendu démarre toujours par une phrase d’accroche qui vise à donner envie aux lecteurs (..ou pas!) de poursuivre sa lecture. Voici quelques exemples issus des comptes-rendus de nos athlètes que vous pourrez reprendre si vous être confronté au syndrôme de la page blanche et de ses sueures froides associées :
– La phrase d’accroche de l’atlète qui a râté sa course : « Quelle course !? Je me suis sans doute vu trop beau, trop fort et je suis parti beaucoup trop vite. »
– Celle de l’ahlète qui a fait son premier 10km et qui va sans doute expliquer ses sensations en évoquant des souvenirs d’enfance (genre psychanalyse!) : « Il y’a toujours une première fois à tout! »
– Celle de l’athlète hyper hyper expérimenté (voire un peu blasé !! ) : « Bien qu’ayant copieusement abreuvé ce forum de CR en tous genres à son lancement (eh oui je suis un ancien, on ne se refait pas), cela fait maintenant quelques temps que je ne me suis pas collé à l’exercice… quoi de mieux de ce fait que de reprendre les bonnes vieilles habitudes à l’occasion de ce marathon? Parce que un marathon, ça reste un événement, même quand ce n’est pas le premier »
– Celle de l’athlète qui s’est pris le mur et dont le compte-rendu va sans doute nous faire rire : « Et oui, ça y est… C’est un peu comme un petit enfant qui fait des bétises, sa maman lui dit : attention, ou la prochaine fois… tu vas te prendre une claque !!! Et bien, me concernant… C’est le grand manitou du running qui m’a balancé un tazer, du gaz lacrimogène dans les yeux, Au 29eme kilomètre un certain mois de novembre 2014… »
– Celle de l’athlète qui prévient au lecteur que son compte-rendu va être très long mais bien amusant à lire (ndlr : gardez le sous le coude pour vos moments d’ennuis au boulot!) : « Le problème lorsqu’on souffre de logorrhée, n’est pas d’arriver à se taire pendant 3h48, car quand on en chie, on finit par devenir taiseux. Le plus dur, c’est qu’après avoir récupéré de l’effort fourni, le flot de paroles inhibées pendant de si longues heures se traduit par un road book qui n’a rien d’un compte rendu mais qui devient un essai…. »

Une fois l’accroche trouvée, il faut poursuivre sur votre lancée et surtout ne pas vous arrêter. Ce n’est pas encore le moment du ravito, il faut rester lucide et rentrer dans le vif du sujet. N’accélerez pas, garder la cadence, surveillez votre montre, restez lucide! Généralement les comptes-rendus sont rédigés de manière chronologique, dans le respect de la progression des kilomètres parcourus. Ce type de compte-rendu est évidemment très (trop) long si vous venez de faire un 100 km mais cette organisation est adaptée à un 5 ou à un 10 km. Au delà, les athlètes regroupent généralement les kilomètres, par exemple :
« Temps de passage au 10eme km : 52min NICKEL » : cette phrase concise indique ce que l’athlète a ressenti et introduit le paragraphe d’après qui va détailler ses sensations et raconter des anecdotes éclairantes sur son état physique et psychique.
« Passage au 10eme kilo. 45’35’’ » : là encore une phrase factuelle qui introduit le paragraphe détaillé.
Carole et PierreVous l’avez compris, dans le corps d’un compte-rendu on a l’habitude de décrire ses sensations ressenties à chaque (ou groupe de) kilomètre(s) parcouru, son état d’esprit, son état de fatigue, les rencontres éventuelles réalisées (on peut draguer sur une course, ça reste autorisée!), et les erreurs commises (ou pas!) (par exemple: je suis allée trop vite mais j’étais tellement bien).

stef course marathon de paris

On observe toutefois quelques différences entre les comptes-rendus. Certains aiment bien remonter dans le temps en rappelant les meilleurs moments de leur prépa. Ce type de compte-rendu a l’avantage de proposer en un document unique une synthèse de l’ensemble de votre performance (i.e. prépa+course) mais a l’inconvénient d’être plus long à rédiger et à lire. Pensez aussi à vos lecteurs… ils vous en féliciteront davantage!!
départCertains comptes-rendus démarrent au lancement de la course. D’autres démarrent au réveil et détaillent le contenu du petit-déjeuner, la phase de préparation et d’échauffement… Là encore aucune figure de style n’est imposée. Il faut seulement vous demander si ces informations vous seront utiles pour votre prochaine course, si elles peuvent expliquer des moments de votre course, ou bien tout simplement si elles vous font plaisir à rédiger. Du plaisir avant tout!
A titre d’illustration : « Il est 5h15 du matin, et Pharrell me réveille. Je réalise seulement que c’est le grand jour Huh?. Angoisse, boule au ventre et quasi nausée matinale… Les premières minutes de ce grand jour ne sont pas les plus plaisantes à vivre. C’était pas vraiment le soleil dans mon bide et je n’avais pas envie de frapper dans mes mains !! »

On arrive alors à la conclusion de votre compte-rendu. Ouf, vous tenez le bon bout. Là vous avez le droit au ravito, levez-vous, détendez vos mains, prenez un verre d’eau et un morceau de sucre, aérez-vous éventuellement pour trouver LA conclusion de votre compte-rendu.
Là encore plusieurs stratégies existent mais aucune structure n’est imposée…
La première est celle des remerciements, un peu en mode cérémonie des césars, avec des private jokes que seuls vos amis qui vous ont suivi pendant la préparation ou pendant la course pourront comprendre :« C’est terminé mais j’ai beaucoup aimé la partager avec vous. » ou encore « Merci à DD et Carole pour les encouragements (ainsi qu’à Bénédicte), à Laura pour nous avoir trouvé un super lieu de villégiature, à toute la team pour l’ambiance et un grand bravo pour l’organisation de ce marathon, vraiment au top. On a certes eu un p’tit peu chaud, mais c’est tout de même sympa fin novembre, alors on reviendra… si d’autres destinations ne nous tentent pas !! (ah, les charmes du Bosphore, exactement à la même date… un jour sans doute ;-)) »
La deuxième (moins courante) est de tirer les conclusions de la course pour s’améliorer : « Bref … J’ai vécu une expérience unique… Mais que je n’ai pas l’intention de vivre une deuxième fois ! Bien plus qu’un RP, je crois que j’ai enfin appris des grandes leçons en course à pied, et ça, ça se fête ! »
La troisième est de conclure sur vos résultats : « Je termine ces championnats de France en me classant 25ème au général, 12ème de la catégorie SEH. En poussant encore dans le détail, je fini 5ème de l’Ile-de-France, 1er de la catégorie SEH, et enfin 1er de Paris. »

XV d'or club

Bien évidemment vous pouvez faire un savant mélange de toutes ces stratégies pour rédiger votre compte-rendu car un compte rendu reste très personnel, et c’est comme cela et pour cela qu’on l’appréciera.

Outre le bilan personnel que cet exercice peut vous procurer, le compte-rendu est très utile pour votre coach. Il lui permet de comprendre votre ressenti, de vivre la course pour laquelle il vous a entrainé de l’intérieure, et de suivre votre évolution. Le coach peut alors commenter votre compte-rendu et vous aider à tirer des enseignements de la course pour vous aider à améliorer votre performance. Il pourra bien évidemment vous dire « Tu es allé trop vite, faut écouter ton coach », maisgénéralement les coachs nous disent « Super ton compte-rendu, on se voit la semaine prochaine pour débrieffer! d’ici là, repos et hydratation! »

Alors plus d’hésitation, à vos stylos ou plutôt à vos claviers!! On a hâte de vous lire!!

Connaissez-vous Stef?

Stéphanie a rejoint le XVième Athlétic Club au mois de septembre 2013 sur les bons conseils de notre Président qui l’avait rencontré lorsqu’elle s’entrainait seule et tentait de faire de la vitesse. Elle avait soi-disant un petit problème de foulée! Je pense surtout que notre Président avait vite repéré le potentiel de Stéphanie et sa capacité à s’intégrer rapidement au club et partager sa bonne humeur! Stéf 1

Elle réalise depuis le mois de novembre 2014 un voyage de 6 mois en Asie avec son ami. Vous pouvez d’ailleurs suivre leurs aventures sur leur blog https://stefsebasie.wordpress.com/ mis à jour très régulièrement.

Actuellement au Laos, elle a gentiment accepté de répondre à nos questions lorsqu’elle était en transit entre Vientiane et la région de Vang Vieng.  Allez, on en profite pour réviser sa géographie : http://fr.wikipedia.org/wiki/Vang_Vieng et google map ! Merci Stef!!

En répondant à nos questions, Stef nous fait part avec beaucoup d’humour de son expérience de runneuse globe trotteuse!

Depuis combien d’années pratiques-tu la course à pied?
J’ai couru mon premier semi-marathon en 2008, avec mon père. C’était terrible. J’ai juré « plus jamais ça » et surtout « jamais plus de 21kms »… Mais juré c’est pas poli, surtout pour une dame et ne dit-on pas qu’il ne faut jamais dire jamais. Après cela j’ai fait tout ce que les salles de gym parisiennes proposaient de plus cardio avec un nom anglais (body attack, body combat, body jump…). Je continuais à trottiner le dimanche. J’ai progressé et j’ai eu envie de faire une course qui était emblématique pour moi, la Saintélyon. Là, ce fut le déclic.
Depuis je cours 3 à 4 fois par semaine.
J’aime beaucoup la montagne, j’en fais avec mes parents depuis que je sais marcher, ça se rapproche énormément du trail. Depuis que j’ai converti mon copain au trek, je suis la plus heureuse des femmes!

Quelle est ta distance ou type de course préférée?
stef courseLe marathon et au delà?! Les distances courtes ne sont pas pour moi. Les sensations ne sont pas celles que je recherche. J’aime beaucoup le trail parce que c’est une aventure et pour le cadre! Y a un petit quelque chose de fou et guerrier que j’adore. Ce que je kiffe, c’est envisager chaque course comme un vrai projet, avec une équipe et son plan d’entraînement. Ces objectifs rythment mon quotidien. 

Depuis quand es-tu licenciée aux XVième AC? 
Depuis que le gourou (président du XVÈME AC) ni tenant plus, a corrigé ma foulée alors que je tentais de faire de la vitesse seule. C’était il y a 2 ans.

Stef clubPourquoi recommandes-tu à des runners de s’inscrire dans un club de course à pied?
– Pour progresser (le fractionné!!),
– Pour la régularité (l’entraînement c’est mardi et jeudi qu’il pleuve, vente ou neige),
– Pour la dynamique de groupe (« Qui veut s’essayer au cross!? »),
Mais aussi parce que je m’y suis fait un bon petit groupe de potos qui partagent la même addiction. Même si tu es seul dans tes défis, pour moi c’est presque un sport collectif. 

Tu réalises actuellement un voyage de 6 mois en Asie. J’imagine que ces 6 mois passent très (trop) vite… Le rapport au temps doit d’ailleurs être quelque chose d’étrange dans ce type de voyage. Peux-tu nous dire à chaud ce qui te plait dans ton voyage et peut-être ce que tu apprécies moins?
3 trucs forts.
1/ Rien n’est déjà vu ou normal, tous les jours on en prend plein les mirettes. Ça c’est ouf.
2/ On bouge tout le temps: énormément de marche, du vélo, de la nage, du kayak…
3/ On découvre beaucoup sur nous en sortant de notre zone de confort et en rencontrant des gens.
Le truc chiant c’est clairement les transports (lents, longs, aléatoires) mais ça me permet de répondre à l’interview!! 😉
rando

Continues-tu à faire de la course à pied pendant ton voyage? As-tu des anecdotes à nous raconter à ce sujet?
Nous sommes rarement sédentaires plus de 2 jours et très rarement oisifs c’est donc assez difficile. Je fais ma séance de yoga et de « muscu » tous les jours mais je n’ai couru que 5 fois en 3 mois… Presque chacune des 5 sorties a ses anecdotes. C’est hors normes de chausser ses pompes en Indonésie au Cambodge ou au Laos. J’en parle sur notre blog (https://stefsebasie.wordpress.com/), ici ou ici.


As-tu des objectifs de course déjà en tête pour ton retour en France ou profites-tu pleinement de ta coupure de 6 mois sans y penser?
Je n’arrive pas à ne pas y penser. Dès que je vois un petit chemin, j’ai une furieuse envie de courir!! Je ne serai jamais une grande championne mais, la course est en moi. Je suis une runneuse, ça me définit.
Avant mon départ on a fixé un objectif avec les copains la Montagn’Hard à St Gervais, je pense que ça sera funky. Par ailleurs l’ultra me tente beaucoup et j’espère devenir une « centbornade » en 2015! 😛

chaussure asie Laos paysage plage   Stef 3 Stef

 

 

Connaissez-vous Nathalie?

La semaine dernière, nous vous avions proposé de rencontrer Jérôme, un grand passionné de course à pied. Cette semaine, nous complètons cette série de portraits d’athlètes en vous présentant Nathalie. Nathalie

Nathalie est licenciée au XVième AC depuis septembre 2013. Elle a couru en avril dernier son premier marathon et prépare actuellement le semi de Nogent. Elle nous fait part en toute sincérité de son expérience de runneuse et de la place de la course à pied dans sa vie.

Nathalie, depuis combien d’années pratiques-tu la course à pied? 

Je me suis mise à la course à pied en 2005 (à 42 ans !) à cause d’un tennis elbow (tendinite du coude) récalcitrant. En effet je pratiquais alors le tennis 2 à 3 fois par semaine, en loisirs et en compétition, individuelle et par équipe. Je ne pouvais remplacer le tennis que par un sport qui ne sollicitait pas trop le coude ! Du coup, j’ai petit à petit arrêté le tennis pour diverses raisons (entre autres, c’est un sport assez traumatisant pour les articulations) pour me consacrer plus à la course à pied qui m’est vite devenue indispensable.

Quelle est ta distance préférée? Quels sont tes records persos? 

Je n’ai pas une très grande expérience mais je dirais que les distances moyennes (autour du semi-marathon) me conviennent. En deçà, il faut courir trop vite. Au-delà, c’est très long 😉   10km Mes « records » :

  • 5km : 25’11’’ (2010),
  • 10 km : 51’25’’ (2009),
  • 16 km : 1h34’36’’(2009),
  • 21,100km : 2h01’’(2010),
  • 42,195 km : 4h47’ (2014)

Pourquoi recommandes-tu à des runners de s’inscrire dans un club de course? 

Nathalie avec le groupe marathonJ’ai rejoint le XVième Athlétic Club car j’avais besoin d’un encadrement sérieux pour préparer mon marathon et aussi pour rencontrer des personnes partageant mon envie de courir. Au club on partage l’entraînement, bien sûr, mais aussi ses doutes, ses envies, ses faiblesses et puis des tas d’autres choses. On apprend à se découvrir. On peut se faire de vrais amis. Et quand on a un peu la flemme de courir, surtout en hiver, on se force à y aller, car on sait qu’on va s’y retrouver et qu’on sera très content d’avoir fait la séance malgré les réticences.

Quel est ton prochain objectif? Et celui d’après si tu le connais déjà!

Prochainement, je compte faire le semi de Nogent sur Marne et la Transbaie (16km en baie de Somme : mythique paraît-il): des courses inédites pour moi. J’aime découvrir de nouveaux parcours et je vais le faire avec des athlètes de mon groupe au club.

Raconte-nous ta semaine type de runneuse!

Je m’entraîne trois fois par semaine : le mardi, le jeudi et le dimanche. Il m’est difficile d’aller à tous les entraînements du club mais j’essaie de me tenir à cette fréquence, donc je cours aussi seule ou avec mes sœurs, amis et camarades du club en dehors des créneaux officiels. Selon les personnes avec qui je cours, cela peut être très cool (juste pour papoter tout en trottinant, avec mes sœurs ou mes copines) ou un peu plus intense (quand notre coach organise des sorties le dimanche par exemple!).

As-tu un coach et quel est son rôle selon toi dans ta préparation?

Oui, j’appartient à un groupe au sein du club qui bénéficie d’un coach qui prend son rôle très à cœur. Malgré le fait qu’il soit bénévole, il est là à chaque séance ou presque et il a un rôle très important : il nous encourage, nous stimule, nous secoue… Et il nous fait rire, ce qui est primordial !

Nathalie en

Tu es une marathonienne. Comment faire pour toujours rester motivée surtout lorsque l’on fait une préparation marathon? Quel est ton secret pour garder la « niaque » et pour rester sans cesse mobilisée sur ton objectif?

Je n’ai fait qu’un seul marathon. J’ai pris le relais de mon mari qui avait fait trois fois Paris avant moi. Il n’a pas pu continuer car il a dû se battre contre le cancer. J’ai couru ce marathon pour lui. Ma motivation était de le rendre fier. Cela ne l’a pas sauvé mais il a été très heureux de me voir franchir la ligne d’arrivée. Il est parti en juin 2014, un peu plus de deux mois après mon marathon. Je n’ai jamais cessé de courir depuis. C’est ma thérapie pour tenir le coup sans lui. Mais il me faudra du temps pour retrouver de l’énergie et cette fameuse niaque pour viser de nouvelles performances. Pour l’instant, même si je suis épuisée par ce deuil, la course à pied m’aide à me détendre peu à peu et à retrouver ma joie de vivre.

Les résultats du mois de janvier

La nouvelle année a bien démarré au XVième Athlétic club. Le mois de janvier a rimé avec cross et 10 kilomètres, même si, on vous l’accorde, la rime n’est pas forcément évidente à trouver!

Mais quel est donc le secret des oranges pour obtenir de si bons résultats? … L’Aligot !! Oui oui, on ne vous ment pas! Allez, hop la preuve en image !

 

Anais Anne ANtoine Arrivée sourire Arrivée Carole Caroline Content Cross 1 Cross 2 DD et Tony François Guillaume Orange Oranges attendent oranges Thomas N Thomas Wilfried X

 

 

résultat

 

 

 

Connaissez-vous Jérôme, athlète du XVième Athlétique club?

Jérôme L. passe sa deuxième saison au XVième Athlétic Club. D’un très bon niveau (il a fait les championnats de France de marathon!), il nous fait part de son expérience d’athlète.

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Jérôme, depuis combien d’années pratiques-tu la course à pied? Fais-tu d’autres sports?
J’ai commencé la course à pied en 2009. Ma première véritable course fût le semi-marathon de Montréal en septembre 2009, réalisé en 1:34:01. Avant cela je ne courais pas, je détestais ça ! J’ai fait pendant près de dix ans du vélo, en club à Sceaux (92) puis également aux Etats-Unis en championnat universitaire lorsque j’y étais en échange. Je continue un peu le vélo et fais un peu de triathlon.

Quelle est ta distance préférée? Quels sont tes records persos?
Ma distance préférée est le marathon. Et en deuxième choix le semi !
Mes records sur ces distances sont 2:41:32 sur marathon réalisé lors des championnats de France de marathon à Metz en 2014, et 1:15:57 sur semi-marathon, un temps que j’ai réalisé deux fois, à Boulogne-Billancourt en 2013 et à Paris en 2014.

Pourquoi recommanderais-tu à des runners de s’inscrire dans un club de course à pied?  A partir d’un certain niveau (pour moi le déclic a été le passage sous la barre des 3h au marathon), si tu veux progresser il faut être en club, avoir une structure autour de toi, des athlètes avec qui tu peux échanger su telle ou telle course, donner (et recevoir !) des conseils… Je savais que pour progresser il fallait que je fasse du fractionné (ce que je n’ai jamais pratiqué avant mon inscription au XV !) et perso, l’idée d’en faire tout seul ne m’enchantait guère !

Quel est ton prochain objectif? Et celui d’après si tu le connais déjà!
Après le marathon de Tokyo (22 février), ce sera les Championnats de France de marathon à Rennes en octobre 2015. Entre les deux, je souhaite m’entraîner sur du court pour m’améliorer sur la distance du 10Km avec comme objectif de faire 34’30 ». En-dessous, ce sera top !

Combien de fois par semaine t’entraines-tu? Raconte nous ta semaine type de runner.
Je cours 5-6 fois par semaine suivant le moment de l’année et la préparation en cours. Je mixe également l’entraînement avec des séances de vélo en salle de sport. Ça permet de faire tourner les jambes (et c’est très utile pour le triathlon !).
La semaine type (en mode préparation comme c’est le cas actuellement) commence par l’étude du programme de la semaine que m’envoie mon coach André (DD). Je calcule les temps de passage au 100 et 400, les allures… Comme ça je sais à quoi m’attendre ! Généralement le lundi c’est une petite sortie de 50 minutes ou alors une séance de vélo ou repos, le mardi à Lenglen c’est le travail de fond (du 4000m, 5000m voire 6000m), le mercredi c’est un footing de récup ou une séance de vélo, le jeudi on travaille souvent la vitesse sur des distances plus courtes que le mardi, le vendredi c’est repos ou séance de vélo, le samedi généralement une séance de 1h00 minutes puis le dimanche une sortie longue de 2h00 à 2h30.

Quel est le rôle de ton coach selon toi dans ta préparation?
Le coach est essentiel dans la préparation. Il faut qu’il sache comment tu sens pendant la séance, après la séance puis après le repos de la séance afin de savoir si le corps encaisse l’entraînement. Cela permet de l’adapter au besoin. A l’issue de chaque séance je fait un mail avec la séance programmée, les temps réalisés, les sensations perçues pendant la séance voire les fréquences cardiaques. Ça l’aide à préparer les semaines d’entraînement suivantes.

Comment faire pour toujours rester motivé surtout lorsque l’on fait une préparation marathon? Quel est ton secret pour garder la « niaque » et pour rester sans cesse mobiliser sur ton objectif?
C’est vrai que c’est pas toujours facile de rester motivé. Surtout quand ton marathon a lieu le 22 février comme c’est mon cas en ce moment. En fait je me fixe un marathon comme étant un point à atteindre et vers lequel je dois tendre. Pour cela je pense souvent à ce que je vais faire après le marathon. Lorsque je cours à l’étranger, il m’arrive de regarder à l’avance le restaurant dans lequel je vais manger le dimanche après le marathon ! Pendant la prépa, je m’imagine aussi passer la ligne du marathon en question. Une prépa marathon est pour moi synonyme de privation (bouffe, soirées…) durant une certaine période, donc après je me lâche ! Et encore plus quand le l’objectif de temps est atteint !

Merci beaucoup Jérôme pour ces réponses et nous te souhaitons de réussir tes objectifs! Bravo en tout cas !

 

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